Questions-réponses (F.A.Q.)

  • La rénovation de la Passerelle est-elle une priorité pour la Ville de Tournai ?

    Oui, c’est une priorité à différents égards : en termes de mobilité et d’accessibilité, de sécurité et de redynamisation de la vie de quartiers (et donc de cohésion sociale). La rénovation de la Passerelle est une opportunité car elle figure dans le cadre d’un financement régional des travaux : un budget entièrement dédié à ce dossier a été réservé auprès du Ministre wallon de la mobilité. Dans ce projet de près de 4 millions €, la Ville de Tournai a prévu un montant de 400.000 € (études, honoraires de l’auteur de projet). C’est donc une réelle opportunité pour la Ville !

  • Quel sera l’emplacement de la future Passerelle ?

    Un périmètre est fixé pour l’implantation de la future Passerelle. Les candidats auront donc le choix pour l’implantation de la future Passerelle dans le respect des contraintes imposées par le concours d’architecture.
    Ce périmètre va de la rue Haigne au chemin de ronde.

  • La Passerelle sera-t-elle accessible aux piétons, cyclistes, usagers en mode doux, PMR ?

    Oui. La Passerelle sera cyclo-piétonne. La rampe d’accès disposera d’une pente douce. Il revient à l’auteur de projet sélectionné d’être créatif et original. Tout engin mécanique est cependant proscrit (ascenseurs notamment car les coûts de maintenance sont onéreux et les risques de dégradation sont trop importants). Il n’est pas possible à l’heure actuelle de savoir s’il y aura des marches ou non, c’est un choix qui revient à l’auteur de projet.

  • Quels seront les impacts du chantier durant les travaux ?

    Il est trop tôt pour répondre à cette question. Mais vu le type de travaux, les techniciens estiment que les impacts seront t limités sur les quais rénovés. La Ville de Tournai et le Service Public de Wallonie sont attentifs à ce point et imposeront des contraintes à l'entrepreneur dans le cadre dans l'élaboration du cahier des charges pour les travaux.

  • Y a-t-il un risque de dégradation des quais rénovés ?

    Les impacts sont limités et l’entrepreneur s’engagera à rendre la voirie dans l’état où elle était. Un état des lieux avant et après travaux sera imposé.

  • Peut-on imposer à l’auteur de projets d’intégrer dans son projet architectural l’aspect historique du lieu ?

    La Passerelle sera contemporaine : il s’agit d’un ouvrage réalisé au 21e siècle à destination des modes de vie actuels. Celle-ci sera dotée d’une œuvre d’art urbaine, souhait de la cellule d’architecture de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il reviendra aux auteurs de projet de s’approprier toute la riche histoire de la ville et de la Passerelle existante et de la traduire dans le projet. Il y a 2 façons d’envisager cette traduction : soit de manière formelle, en copiant une esthétique du passé, soit de manière plus subtile en prolongeant un récit.

  • Est-ce qu'il y aura une présentation des projets reçus par la Ville ?

    Les enjeux du concours d’architecture sont très clairs : il n’y aura pas de remise en question des décisions prises par les jurys lors des deux étapes de sélection et d’attribution. Une nouvelle période de participation citoyenne sera organisée après que le lauréat sera choisi. Néanmoins, au terme du concours, une séance d’information sera organisée afin d’expliquer les choix ayant mené à la sélection du candidat.

  • Comment et par qui est jugée la partie "artistique" du projet ?

    Au stade de la pré-esquisse, l’auteur de projet peut faire une proposition de collaboration avec un plasticien ou autre artiste afin de répondre au décret visant l’intégration d’une œuvre d’art dans les bâtiments accessibles au public. L’implication de l’artiste en amont du projet garantit la qualité de la collaboration architecte/artiste et donc la juste intégration de l’œuvre d’art. Néanmoins la proposition des auteurs de projet n’est pas imposée ; si elle ne convient pas, la Cellule architecture de la Fédération Wallonie-Bruxelles organise la mise en place de la Commission intégration d’œuvres d’art qui, par le biais de différentes procédures, s’assure d’un choix qui convienne à tous.

  • Le projet sera-t-il présenté aux instances consultatives comme la commission consultative de l’aménagement du territoire et de la mobilité (CCATM) ?

    Oui, si c'est une obligation dans le cadre du processus d'instruction du projet.